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« On aime la fraicheur de la Rosalinde de Parveen Savart, à l’aigu agile et aérien »
ConcertoNet / The Classical Music Network 


Après des études de violon et une scolarité à la maitrise de Radio France puis au CRR de Paris, la soprano Parveen Savart poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe d’Élène Golgévit. Tout au long de son parcours, elle bénéficie des conseils de personnalités musicales telles que Nathalie Stutzmann, Anne Sofie von Otter, Inva Mula, Anne Le Bozec, Jeff Cohen, Margreet Hönig, ou encore Regina Werner.

Elle est lauréate de l’Académie des Frivolités Parisiennes ainsi que de la Fondation de France, dont elle reçoit le Prix Dauphin de Verna, mais également des fondations de Tarrazzi et SAFRAN et, depuis juin 2024, de l’ADAMI.

Parveen Savart est régulièrement invitée par des ensembles et chefs d’orchestres tels que le Palais Royal, l’Orchestre Colonne avec Marc Korovitch (récital d’airs d’opéra au Théâtre des Champs-Élysées), ou encore Maxime Pascal avec Le Balcon pour le concert d’inauguration de la Scala Paris où elle interprète les Apparitions de George Crumb avec le pianiste Alphonse Cemin. En septembre 2021, elle se produit avec l’ensemble des Frivolités Parisiennes, dans le cadre de leur festival à l’Orangerie de Bagatelle à Paris. Sur scène, Parveen incarne les rôles d’Eurydice dans Orphée aux Enfers d’Offenbach, Sigismondo dans Arminio de Haendel, Zéphyr dans Psyché de Lully. Elle chante également la Jeune Fille dans l’opéra Jakob Lenz de Wolfgang Rihm au Théâtre de l’Athénée à Paris (dir. Maxime Pascal), repris en 2022 au festival de Salzbourg au Mozarteum, puis La Fée dans Cendrillon de Massenet. Elle incarne aussi le rôle de Miss Jessel dans The Turn of the Screw de Britten (coproduction entre la Philharmonie de Paris et le CNSMDP), ainsi que Gemmira dans Eliogabalo de Cavalli au Festival de musique ancienne de Saorge. 


« La soprano Parveen Savart prête au personnage de Rosalinde sa voix charnue au vibrato seyant. Dans un grand lyrisme, elle interprète la Csardas, affirmant des graves présents et des aigus projetés. Sa présence scénique s’affirme, et elle démasque son mari avec assurance et volupté. »
Olyrix


EN 2022, Parveen fait ses débuts dans le rôle de Rosalinde dans l’opéra Die Fledermaus de Johann Strauss sous la baguette de Lucie Leguay, mise en scène de Nicola Raab. Elle  incarne également les rôles de Zlabya dans Le Chat du Rabbin à l’opéra de Dijon, une création des Frivolités Parisiennes mise en scène par Pascal Neyron et Chimène dans Chimène faire entendre sa voix, une adaptation par Sandrine Anglade des pièces de A.Sacchini et Corneille en coproduction avec l’Arcal et le Concert de la Loge.

Affectionnant tout autant l’oratorio, elle interprète notamment le rôle-titre dans Esther de Haendel, les parties solistes des Requiem de Mozart et de Michael Haydn, Carmina Burana de Carl Orff avec l’Orchestre Symphonique du Touquet, ou encore la Servante dans la Passion selon Saint-Marc de Michaël Levinas à la Philharmonie de Paris avec l’Orchestre de Chambre de Paris dirigé par Maxime Pascal. 


« La soprano Parveen Savart, déjà remarquée récemment dans le rôle de Micaëla avec Carmen dans la production de Sandrine Anglade, laisse sa voix légère et lumineuse s’épanouir dans toutes ses interventions »
Olyrix


Très sensible à l’univers de la mélodie et particulièrement attirée par le répertoire russe, Parveen forme des duos avec les pianistes Gaspard Thomas (avec lequel elle est lauréate de l’académie du lied de Trossingen en Allemagne) et Natallia Yeliseyeva lors de récitals à l’Auditorium du Grand Palais, au Palais de Tokyo, à la Cité de la Musique, au Petit Palais sur invitation de l’association Jeunes Talents, ou encore la Philharmonie de Minsk. 

Elle enregistre en juillet 2024 avec la pianiste Anna Giorgi un disque avec le label INITIALE autour de mélodies françaises du début du XXe siècle ainsi que d’une création d’un cycle de mélodies du compositeur Arthur Lavandier sur des poèmes de Pierre Peuchmaurd, pour violoncelle (Maya Devane), piano (Frédéric Rubay) et voix. Cette création (commande de la chanteuse elle-même) a fait l’objet d’une aide de la fondation SAFRAN.

Prochainement, Parveen Savart fera ses débuts à l’opéra de Limoges dans le rôle de Micaëla dans Carmen de Bizet avec la compagnie Sandrine Anglade. Elle se produira également à l’opéra de Saint-Etienne avec l’Arcal pour une reprise de Chimène, en récital à l’Opéra de Lille, ainsi qu’à l’Opéra de Reims et au théâtre Impérial de Compiègne pour la création du spectacle Hélène ou la voix disparue avec Les Frivolités parisiennes. 


« En une heure Parveen Savart et Gaspard Thomas nous ont prouvés ce jour leur talent tout simplement ! Quelle voix, Quelle timbre ! Avec des graves subtils dans le Strauss ! Tout est en place, avec des pianissimi et des forte à tomber et quelle théâtralité dans l’interprétation de ces poèmes qui parlent des Amours heureux ou malheureux. Cela fait à peine deux ans qu’ils ont formé leur couple et l’entente est parfaite. Si les Grieg étaient magnifiques à entendre, les Poulenc savoureux, ce sont les Canciones de Joaquin Turina que nous avons le plus appréciés et là, Parveen Savart a pu s’en donner à cœur joie.  Voilà deux talents jeunes qui méritent d’être plus connus, on attend un disque avec impatience et un autre concert. »
Vieille Carne